Le mot du Président

Pourquoi des comportements qui peuvent paraitre désuets sont-ils si importants pour nous ?

En fait, ils illustrent les valeurs de l’escrime « Honneur aux armes, respect au Maitre ».

La politesse :

Systématiquement, les tireurs disent bonjour au Maitre lorsqu’ils entrent dans la salle d’armes et lui disent au-revoir lorsque, le cours terminé, ils la quittent. Outre la politesse élémentaire, cela permet au Maitre d’armes, très occupé, surtout dans le système coubronnais d’un recouvrement partiel des cours, de savoir qui est arrivé, qui est présent et qui est parti. Au début d’un assaut, les tireurs se saluent comme au début d’un match où ils saluent aussi l’arbitre. A la fin d’un assaut, ils se serrent la main comme après un match où ils saluent aussi l’arbitre.

La courtoisie :

Contrairement au match, l’assaut est un combat où on ne compte pas les points, certes. On dit que c’est un combat courtois. Et la courtoisie veut que le tireur régulièrement touché le reconnaisse, pas besoin d’arbitre pour ça. Un tireur de qui un autre tireur sollicite un assaut ne peut le lui refuser. Après l’assaut, ils s’en remercient mutuellement.

La retenue :

C’est nécessaire de faire le maximum pour gagner son match, dans la limite du règlement, et c’est naturel d’être joyeux d’avoir gagné et triste d’avoir perdu ; mais il faut le faire avec maitrise : exprimer sa joie avec retenue pour épargner son adversaire malheureux. Même si c’est attendrissant de voir un petit écraser une larme, éviter colère manifeste envers soi-même et critique des décisions de l’arbitre.

L’entraide :

Les plus grands aident les petits, notamment à s’équiper. Ils les conseillent tant techniquement que sur l’attitude.